Un peu d'histoire

Au Moyen age, alors que s’ouvre une ère de prospérité vers le XIe siècle, il semblerait que la trop vaste paroisse de Creuzier soit scindée en deux : la partie où se trouvait alors le lieu de culte, à la place de l’actuelle église, a reçu le qualificatif de Creuzier le "Vieux" par rapport à la nouvelle paroisse qui reçut le nom de Creuzier le "Neuf".

Depuis cette époque et jusqu'aux années 1960, les collines de Creuzier étaient couvertes de vignes, on parlait même de vignobles vichyssois.Ces vignes ont malheureusement quasiemment toutes disparues, remplacées par des maisons individuelles ou des pavillons, ainsi après avoir été la cave, Creuzier est devenu le dortoir de VICHY.

A la révolution, essentiellement par souci d’économie, la loi du 24 novembre 1790 implique la suppression de certaines paroisses transformées en communes dès 1789. Ainsi, le 14 avril 1791, la commune de Creuzier-le-Neuf disparaît pour être réunie à celle de Creuzier-le-Vieux.

Enfin au XIXe siècle,après un démembrement, la commune de Creuzier le Neuf est recréée et les 2 communes sont à nouveau dissociées pour la seconde fois de leur histoire.

Le 1 er novembre 1755 les secousses du tremblement de terre de Lisbonne au Portugal ont été ressenti jusqu'au vallon de Nantille où jaillit une source que l'on baptisa Lisbonne, elle permit le développement des cultures maraichères sur la commune.voir la source à 360° (réalisation A. Presneau)

Au XXe siècle en 1912-1913 pour emjamber l'Allier, rivière qui borde la commune, a été construit un pont en béton armé par un ingénieur réputé Eugène Freyssinet spécialiste des ponts.Ce pont s'appelle le Pont Boutiron, il remplaçait un pont suspendu existant et était le 2ème pont de ce type construit en France.

En 1986, le centre de recherches archéologiques et historiques de Vichy et les Amis du passé et de l'histoire de Creuzier-le-Vieux, mirent à jour, sous les caves de l'ancien Logis Seigneurial, treize sarcophages et 10 sépultures d'époque mérovingienne et d'innombrables poteries.La pièce principale de ces recherches est une fibule en argent incrustée de grenats (agrafe servant à fermer une toge) datant de cette époque dont l'originale est déposée dans un musée de Clermont-Ferrand.